Les visiteurs sont ainsi invités à suivre les principes de « Leave no trace », dont le but est de réduire leur impact sur l’environnement. Dans les parcs et les bureaux d’information, des panneaux présentent les bons comportements, les rangers les rappellent aux personnes qui partent en backcoutry, et il est parfois obligatoire de regarder une vidéo présentant ces principes (ainsi que des règles de sécurité), à Denali ou à Yellowstone par exemple.
Les principes développés par « Leave no Trace » s’articulent autour de 7 grands axes :
- Planifiez et préparez-vous
- Marchez et campez sur des surfaces durables
- Ramenez vos déchets
- Laissez ce que vous trouvez sur place
- Minimisez l’impact de vos feux de camp
- Respectez la faune sauvage
- Soyez respectueux des autres visiteurs
Si beaucoup de généralités découlent de ces points, certains aspects sont intéressants, et m’ont amené à reconsidérer certains gestes que j’accomplissais autrefois sans réfléchir en randonnée.
Voici quelques exemples de comportements qui sont encouragés et qui m’ont fait réfléchir :
- Lorsqu’il y a des sentiers de randonnée, ne pas utiliser de « raccourcis » qui coupent les virages : cela créé de nouveaux chemins qui augmentent l’érosion et vont fragmenter l’habitat des petits animaux ;
- Lorsque l’on voyage dans une zone sans sentier, marcher de front et non les uns derrière les autres, afin de ne pas créer de sentier ;
- Installer son camp sur des surfaces sans végétation (gravier…) ou avec uniquement de l’herbe, ne pas déplacer de pierres pour établir son camp ;
- Lorsque l’on pique-nique dans la nature, ne rien laisser derrière soi, y compris de tout petits fragments d’aliments, qui habituent les rongeurs à recevoir de la nourriture de l’homme ;
- Pour faire ses besoins dans la nature : uriner à distance des rivières, lacs et zone de campement, enterrer les excréments à plus de 20 cm de profondeur et à plus de 60 mètres des points d’eaux, des sentiers ou des campements, ramener le papier toilette utilisé en le stockant dans des ziplocs : ce principe simple et peu contraignant (il suffit de se promener avec une petite pelle en plastique et quelques ziplocs) permettrait de rendre certains sentiers français très fréquentés beaucoup plus agréables ;
- Rester à distance des animaux observés (environ 400 mètres pour un grizzli, 25 mètres pour les autres animaux…), et si un animal interrompt son activité, c’est que vous êtes trop près !
Rien de révolutionnaire, mais quelques bonnes habitudes que nous essaierons de garder à l’esprit pour nos randonnées futures !
Marion