Pour commencer, voici un nouveau billet résumant nos meilleures découvertes 2015 dans la rubrique trucs et astuces !
- L'éponge : ça ne pèse presque rien, et c'est pourtant très utile. Nous nous en servons pour : sécher la couette/matelas/tapis de tente quand il fait très humide dans la tente, limiter l'inondation en cas de verre ou bouteille qui condense, qui est renversée ou pire qui fuit dans la tente ou le sac à dos, sécher les vêtements de pluie, se sécher en sortant de la douche (notamment les cheveux)... On a une éponge spécifiquement dédiée pour la dernière utilisation !
- La serpillère micro-fibres : nous avons découvert l'année dernière que les serviettes micro-fibres hyper techniques et vendues à prix d'or en magasin de sport ont exactement la même composition que les serpillères micro-fibres vendues en grande surface et coûtant dix fois moins cher... Pour 1,5 euros, jb s'est donc équipé l'année dernière d'une magnifique serpillère jaune de marque "La Ménagère". Elle est assez petite, donc l'éponge est utile pour se "pré-sécher" en sortant de la douche. Il s'en sert au quotidien depuis plus d'un an et en est ravi. Quand il se sèche, il l'essore si besoin. Elle est par-faite ! Elle est : ultra absorbante, ultra légère, ultra rapide à sécher et ultra pas chère.
- La ceinture maison : les ceintures discrètes et légères s'achètent dans certains magasin de sport, et coûtent autour de 10-15 euros. En faire une sur-mesure et pourtant très facile et peu coûteux. Pour cela, acheter un morceau de sangle de sac à dos (assez large pour que ça soit confortable, pas trop pour que ça passe dans les passants), une boucle de sac à dos, et de la colle contact. On trouve cela à peu près partout. On colle la sangle sur elle-même pour bloquer une des extrémités de la boucle plastique, on laisse l'autre extrémité libre pour pouvoir régler la ceinture. Astuce : si la partie "réglable" de la ceinture ne se bloque pas bien, mettre la ceinture "à l'envers", c'est-à-dire la partie flottante de la sangle (qui sert à régler) contre son corps, et non contre l'extérieur. Coût de la ceinture : autour de 2 euros.
- Le fil dentaire : il remplace astucieusement le fil à coudre pour les petites réparations de vêtements. Intérêt : il est beaucoup plus résistant. Il nous a ainsi permis de recoudre les bretelles de nos petits sacs à dos, dans lesquels on porte plusieurs kg depuis de nombreux mois. Pour les coutures sur lesquelles il y a beaucoup de tension, on peut aussi doubler le fil. Astuce : il faut serrer fort les coutures, car le fil à tendance à se détendre au cours du temps. On nous a également conseillé le fil de pêche, plus rigide mais également très résistant. Nous n'avons pas encore testé.
- L'Homéoplasmine : cette crème polyvalente grasse est devenue un incontournable de notre sac à dos... Très utile pour réparer les lèvres gercées, soulager les pieds échauffés, accélérer la guérison des ampoules, aider à la cicatrisations des petites plaies... Dans les déserts boliviens, nous nous en servions tous les jours ! Sans elle, notre marche aurait été beaucoup plu difficile.
- ici. Le filtre "Sawyer" : ce filtre est extrêmement pratique, nous nous en sommes servis quasi quotidiennement pendant un an. Il nous a permis de boire l'eau du robinet et des ruisseau, et évité d'acheter des centaines de bouteilles d'eau. Il est très léger (85 g), peu encombrant, très durable (on peut le nettoyer en effectuant quelques "backflushs") et il s'adapte sur la plupart des bouteilles souples ou rigides. La membrane de fibres creuses filtre à 0,10 microns et élimine 99,99999% des bactéries et 99,9999% des protozoaires. Il présente les mêmes inconvénients que la plupart des filtres : il ne filtre pas les virus (dans certains cas on le combine avec des pastilles ou on fait en plus bouillir l'eau), il ne doit jamais être laissé au gel (comme il est petit on le met dans une poche ou dans le duvet quand il fait froid, ce qui est parfois contraignant quand la température est sous -10°C) et il est relativement fragile (il ne faut pas qu'il tombe par terre). Nous n'avons pas réussi à l'acheter en France et l'avons commandé aux Etats-Unis. Plus d'informations
- Le "pain" maison : une récente découverte dont nous sommes très contents. Rien de plus simple à faire ! Il suffit de mélanger de la farine avec de la levure chimique ("polvo de hornear" en Amérique du sud), et d'intégrer progressivement de l'eau jusqu'à obtenir une pâte qui colle très légèrement aux doigts. On peut ajouter un peu de sel. On fait ensuite de petites boules qu'on aplatit pour former des petites galettes fines que l'on fait cuire au réchaud, ou encore mieux, au feu de bois ! C'est un peu long à faire, mais ça complète agréablement les repas !
- Les soupes déshydratées : elles nous permettent d'agrémenter les pâtes/riz et de boire le jus de cuisson. Notre préférée est la soupe à la tomate. Ajoutée en fin de cuisson, sans trop mélanger afin que cela fasse des grumeaux, cela donne presque l'impression que nous avons une sauce tomate !
- Le soja déshydraté : il permet également de varier les recettes et constitue une bonne source de protéines (aliment intéressant en haute altitude). Ce soja se conserve très bien et est très facile à cuisiner (il suffit de le laisser gonfler dans de l'eau chaude). Il accompagne particulièrement bien à la purée. Inconvénient : il n'a pas beaucoup de goût, il faut donc jouer sur les épices.
- Les œufs : on a tendance à exclure d'emblée les oeufs du menu, pour cause de fragilité. C'est pourtant une bonne source de protéines et de lipides, et un ingrédient permettant de modifier sensiblement le goût des plats, que l'on trouve pratiquement partout, même dans les petits villages boliviens. Lorsque l'eau et le carburant ne manquent pas, on les cuisine durs, pratique pour les pique-niques à venir. Le reste du temps, on les casse dans l'eau des pâtes, en fin de cuisson. Cela permet d'ajouter aux pâtes des oeufs pochés. Le matin, on ajoute parfois deux oeufs dans l'eau que nous faisons bouillir. On y ajoute ensuite des flocons d'avoine, et si possible un fruit coupé en morceau (pomme, banane...), du miel, du dulce de leche ou une barre de céréales coupé en petits morceaux. Cela nous donne une sorte de porridge délicieux et très énergétique ! Pour le transport, une paire de chaussures inutilisée fait une parfaite boîte à oeufs. Les envelopper tout de même dans un sac plastique, et être un peu précautionneux !
Concernant les "flops":
Les matelas gonflables : nous vous avions l'année dernière vanté les mérites de nos matelas gonflables. Hélas ils sont tous les deux devenus poreux au bout de quelques mois, sans que nous trouvions une explication. Nous sommes donc revenus aux peu confortables mais fiables matelas en mousse...
Les fermetures éclairs : la poussière des déserts boliviens a eu raison de la quasi totalité de nos fermetures éclairs. Tente, gore-tex, polaire, sacs à dos... Malgré un entretien méticuleux, à savoir nettoyage régulier et savonnage (on passe un bout de savon sur les fermetures, puis le chariot et on recommence), les fermetures éclairs, ça ne tient pas le coup dans le désert !