La liste n’est pas exhaustive, mais voici quelques idées :
- La « technique burrito » : pour faire sécher rapidement des vêtements lavés à la main. Une fois qu’ils ont été essorés, les poser sur une serviette absorbante en microfibre, puis rouler la serviette très serrée, et comprimer le tout quelques secondes. L’humidité va passer du vêtement à la serviette. Étendre ensuite le vêtement et la serviette quelques heures à l’air libre pour finir le travail. La technique marche aussi avec une serviette en coton, mais plus la matière est absorbante, plus la technique est efficace.
- Le bouillon-cube : pour un poids, un prix et un encombrement minimum, il permet d’améliorer pâtes et riz, et de transformer l’eau de cuisson en un délicieux bouillon. Impeccable lorsqu’il faut économiser l’eau !
- La semoule : également d’un excellent rapport poids / prix / encombrement / apport énergétique ! La semoule présente l’avantage de pouvoir gonfler dans l’eau froide (enfin, en dessous de 10°C ça reste un peu croquant). Parfait en tant que « ration de secours » au cas où le réchaud fait défaut ou que le carburant vient à manquer !
- La responsabilité civile conducteur : aux Etats-Unis, les locations de voitures sont bon marché si elles sont réservées longtemps à l’avance. Par exemple avec Hertz, nous avons loué une voiture 1 mois pour 300 euros à San Francisco (Geary Bvd)… Ces tarifs excluent cependant la plupart des assurances, notamment la responsabilité civile conducteur. Nous avons trouvé plusieurs compagnies d’assurance localisées en Irlande, qui proposent une responsabilité civile conducteur annuelle, pour un prix compétitif. Ce type d’assurance semble assez récent, et nous avons trouvé assez peu de témoignage de personnes y ayant eu recours. Cette assurance est amortie dès une dizaine de jours de location. La carte bleue visa Premier offre d’autres assurances : vol, collision, etc. Inutile donc de souscrire aux coûteuses assurances du loueur de voiture.
Question matériel, nos coups de cœur :
- Le smartphone et le wi-fi Mc Do : nous ne sommes pas des inconditionnels des smartphones, ni des fast food, mais nous devons avouer que notre petit smartphone nous rend bien des services : nous pouvons écrire des mails en étant hors ligne, écrire des messages pour le blog, lire des livres électroniques, regarder des vidéos, consulter des documents pdf, lire des articles de journaux… Il suffit de trouver régulièrement des connections wi-fi « ouvertes » pour se connecter à Internet quelques minutes et finaliser ce que l’on veut faire… Aux Etats-Unis, tous les Mc Donald’s (nombreux en dehors des villes) et les Starbucks (nombreux dans les villes) ont des connections wi-fi ouvertes, qui peuvent la plupart du temps être captées depuis le parking ou les environs. Pas besoin de manger un hamburger pour vous donner quelques nouvelles sur le blog !
- Les vêtements en laine de mérinos : une révolution ! Depuis quelques années se développent des vêtements techniques en laine, qui ne sont pas réservés à des temps froid. La laine présente l’avantage d’être respirante en été, isolante en hiver, légère, de sécher vite, d’être agréable à porter, de rester isolante même si elle est mouillée, et de surtout limiter le développement de mauvaises odeurs. Contrairement aux vêtements synthétiques qui sentent vite mauvais, il est possible de porter des vêtements en laine plusieurs jours de suite, y compris en faisant du sport. Les marques leader, Smartwool et Icebreaker, sont hors de prix, mais Décathlon a lui aussi développé sa gamme, avec t-shirts manches courtes, manches longues, chaussettes, culottes… Nous sommes complètement fans de ces t-shirts Décathlon !
- Les sous-vêtements de la marque Exofficio : leur slogan est “17 countries. 6 weeks. One pair of underwear. Okay, maybe two”. Nous n’avons pas visité 17 pays en 6 semaines, mais notre séjour au Panama nous a montré qu’effectivement, ces sous-vêtements sèchent si vite avec la technique burrito (Cf. point précédent) que l’on peut voyager avec uniquement deux paires de sous-vêtements, en faisant une petite lessive chaque soir !
- La couette en plume : d’un excellent rapport poids / encombrement / chaleur, notre couette biplace en plume nous permet de dormir confortablement jusqu’à -2°C dans la tente, soit jusqu’à autour de -8°C à l’extérieur de la tente. Elle ne pèse qu’1,1 kg. Nous l’avons acheté par correspondance à Cumulus, une marque polonaise. Elle est composée de duvet d’oie polonaise 850 cuin et de Pertex Quantum. L’intérêt d’une couette biplace par rapport à un duvet ? Elle est légère et permet de profiter de la chaleur de la deuxième personne. En outre, dans un sac de couchage en plume, les plumes situées dans le dos sont écrasées par le poids du corps et sont donc inutiles pour l’isolation. Les inconvénients ? Il faut bien border la couette pour éviter toute circulation d’air, et ne pas trop remuer pendant la nuit pour ne pas se « déborder ». Nous avons également du investir dans un « coupleur de matelas », pour éviter que nos deux matelas glissent et s’écartent en cours de nuit. Nous en sommes pour le moment très contents !
- Les matelas gonflables : nous trimbalions depuis des années des auto-gonflants qui se dégonflaient en cours de nuit et étaient donc d’un confort très limité… Nous avons récemment découvert une nouvelle génération de matelas gonflables : légers, peu encombrants, isolants, et très très confortables ! Ils semblent ne pas être plus fragiles que les auto-gonflants. Un comparatif ici. Nous avons opté pour le Big Agnes Isolated Air core, en taille 1,67 (on pose la tête sur un oreiller fait avec nos doudounes, pas sur le matelas). Il présente l’avantage d’être très isolant (R-value de 4.1) et pas trop lourd (595 g).
- Le tour du cou : il sert à la fois d’écharpe, de bonnet, de masque pour les yeux (pour dormir la nuit), de bandeau pour les cheveux, de foulard pour se protéger de la poussière… Marion en a un en laine, et jb un en synthétique et un en polaire.
- Les bâtons de randonnée : très très utiles pour économiser ses articulations, éviter les entorses, grimper ou descendre dans des terrains difficiles, garder l’équilibre lors de la traversée de rivières, etc. Nous allons en revanche changer de modèle pour en prendre des plus légers et moins encombrants.
Quand aux choses dont nous ne sommes pas satisfaits :
- Le Micropur Forte liquide : pour une raison qui dépasse l’entendement, la bouteille d’origine a fuit, ainsi que la bouteille de remplacement que nous lui avons trouvé, ainsi que les ziplocs qui protégeaient les bouteilles… Ce produit semble assez agressif pour les plastiques... Bien que d’un conditionnement pratique (une petite bouteille permet en théorie de traiter 1000 L d’eau, si on ne retrouve pas la moitié du contenu au fond du sac…), nous ne conserverons pas cette méthode de traitement.
- Le livre électronique : il s’agissait d’une bonne idée pour trimballer à moindre poids livres et guides au format électronique. Le notre nous a lâché sans raison après 1 mois de voyage seulement. Nous abandonnerons donc ce support, qui ne nous semble pas assez fiable.
Marion